FRANCE-SOIR. Vous soutenez l’Institut Pasteur depuis plusieurs années et vous êtes le parrain d’honneur du Pasteurdon 2009. Pourquoi cet engagement auprès de cet institut en particulier, alors que vous devez être énormément sollicité pour d’autres causes ?
ÉTIENNE DAHO. Je m’étais déjà engagé pour cette cause en 1992, et mon initiative avait à l’époque, rapporté 12 millions de francs (
NDLR : 1,83 million d’euros) reversés à l’
institut Pasteur. Il s’agissait d’un projet baptisé
Urgence, un double album qui réunissait de nombreux artistes français dans la lutte contre le sida. Le professeur Barré-Sinoussi m’a confirmé que cet argent avait beaucoup aidé ses recherches. Lorsque l’on m’a à nouveau sollicité cette année, je n’ai pas hésité une seule seconde.
Vous allez, aux côtés de Françoise Barré-Sinoussi, participer à la visibilité des travaux de l’Institut sur le sida. On sent que ce combat vous tient plus à cœur que d’autres. Est-ce parce que cette maladie a touché des personnes que vous avez connues ?C’est une maladie que ma génération a prise de plein fouet. Nous avons perdu beaucoup de nos amis, partis beaucoup trop tôt. La situation en Afrique est également très préoccupante. C’est un combat pour la vie, pour que les générations futures n’associent plus le sexe à la mort.
Faites-vous d’autres actions particulières durant l’année pour soutenir des causes ?J’envoie des dons lorsque je le peux, si je me sens honnêtement concerné par une cause ou un sujet, mais pas de façon systématique. Je n’ai pas de culpabilité avec cela.
Votre dernier album est sorti en 2007. Sur quels projets travaillez-vous actuellement ?Je sors un
live aujourd’hui, enregistré à la Salle Pleyel lors de ma dernière tournée marathon en 2008. Et puis je travaille déjà à de nouveaux projets. Je suis incapable de ne pas créer.
Par
Propos recueillis par Alexandra Gonzalez