Le ministre de l'Education nationale Luc Chatel a annoncé lundi qu'il voulait accélérer, dès la session 2012, les sanctions contre les fraudeurs au baccalauréat, pour qu'elles soient prises en juillet et non en septembre comme c'est le cas aujourd'hui.
Un décret, qui sera présenté le 22 mars au Conseil supérieur de l'éducation (CSE), prévoit la création d'une commission pilotée par le recteur. Ce projet a été dénoncé par la quasi-totalité des syndicats d'enseignants, ainsi que par les lycéens de l'UNL, les parents de la FCPE et les étudiants de l'Unef qui y voient « un tribunal d'exception ».
Selon le ministre, les sanctions contre les fraudeurs au baccalauréat seront « plus efficaces et plus dissuasives ». Luc Chatel a détaillé, lors d'une conférence de presse, les mesures de sécurisation du bac, qui avaient été dévoilées fin août à l'occasion d'un premier rapport après une fraude lors d'une épreuve de maths du baccalauréat de la série scientifique en 2011. Ces mesures seront appliquées dès la session 2012. « Sur la réglementation sur les fraudes, nous avons fait le choix de repenser les sanctions », a-t-il dit.
Pour lui, « on ne peut s'appuyer sur les commissions de discipline qui aujourd'hui ne fonctionnent pas ». « Elles s'organisent bien trop tard par rapport aux résultats du bac », elles se réunissent au sein des universités « sans des représentants du secondaire » et « bien après la rentrée des classes, au moment où les élèves potentiellement fraudeurs sont déjà intégrés à l'université ». « Donc, nous proposons des décisions beaucoup plus réactives, c'est-à-dire une commission qui soit pilotée par le recteur et qui se réunisse dès la fin des épreuves du bac, avant le 15 juillet ».
Les autres « engagements » pris à la fin de l'été « ont été tenus » et seront applicables dès la session 2012, a déclaré le ministre, qui a souligné que « le fonctionnement du bac relève chaque année du quasi-miracle ». « Aujourd'hui, 70% d'une classe d'âge accèdent au bac contre 20% il y a 25 ans et nous avons aujourd'hui une complexité dans l'organisation (4.600 sujets, de nombreuses disciplines et options...) », a-t-il rappelé.
Luc Chatel a cité « la mise en place une charte de déontologie », que « nous ferons signer à tous les acteurs, les examinateurs, ceux qui préparent les sujets et sont chargés de la logistique ». Elle a été entérinée par le CSE le 19 janvier. En outre, « actuellement, 22 académies ont réalisé un diagnostic » sur « l'amélioration de la sûreté des locaux » et les crédits nécessaires pour procéder aux aménagements ont été délégués, selon le ministre.
Pour permettre une « formalisation des procédures, un document unique de procédure, qui n'existait pas, a été rédigé, prévoyant toute la chaîne d'élaboration des sujets et de proclamation des résultats », a précisé M. Chatel. Cette formalisation sera présentée au CSE du 22 mars. « Nous avons notamment mis l'accent sur la sensibilisation des chefs de centres à la surveillance des candidats », a-t-il expliqué.
Enfin, concernant « la sécurité informatique », Luc Chatel a indiqué qu'elle avait « déjà été renforcée avec notamment la généralisation des clés USB codées, des postes informatiques dédiés à l'organisation du bac, avec des améliorations dans la sécurisation des échanges avec la détection de l'intrusion ».
Ceux dont les parents travaillent dans les academies, a l'imprimerie, etc, pouront - comme toujours - conseiller a leur enfants quoi reviser la veille des examens.
Avec des politiques frauduleux comment voulez vous qu'ils soient crédible au prés des élèves et des parents.
"les lycéens de l'UNL, les parents de la FCPE et les étudiants de l'Unef" -> non mais sinon les gens NORMAUX on leur a demandé leur avis ??
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