Humiliation Sept voix sur 95 possibles : Annecy ne s’attendait pas à gagner le droit d’organiser les JO 2018 – qui ont été attribués, hier, à Pyeongchang en Corée du Sud –, mais n’imaginait pas non plus une telle déroute. Les indices étaient pourtant nombreux…
« On réglera les comptes après », prévenait l’un des membres de la délégation annécienne, avant le choix par le Comité international olympique (CIO) de la ville hôte des JO d’hiver 2018. Cet après est venu : mercredi, le CIO a donc retenu la candidature de Pyeongchang, troisième ville asiatique à accueillir les JO d’hiver après les japonaises Sapporo, en 1972, et Nagano en 1998. Une nouvelle fois après l’échec de Paris en 2005 pour l’organisation des JO 2012, la France subit donc un immense camouflet, puisque Annecy n’a obtenu que… 7 voix sur 95 possibles ! Et une nouvelle fois, la France ne peut s’en prendre qu’à elle-même. Ce n’est pas réellement, cette fois encore, les qualités techniques du dossier Annecy 2018 qui ont coûté la victoire ; c’est encore moins le profil de la cité haut-savoyarde. A la fois ville – Pyeongchang est un comté – et montagnarde – Munich culmine à 579 mètres –, Annecy présentait les avantages d’être à taille humaine et de regrouper des sites relativement proches, quand les derniers JO, à Vancouver, avaient souffert d’être organisés dans une métropole de 600.000 habitants située… en bord de mer et divisés en trois lieux très distants les uns des autres.
C’est donc, principalement, diplomatiquement que la France a perdu l’organisation de ces Jeux. Géopolitiquement, oserions-nous presque écrire ; cette fois, la délégation française a certes fait preuve d’un peu moins d’arrogance qu’en 2005 – encore que la ministre des Sports, Chantal Jouanno, se disait, mardi, « très optimiste » – mais a terriblement souffert des luttes d’intérêt dont le point d’orgue fut le départ de son patron, Edgar Grospiron, à Noël dernier. Au CIO, personne n’a pu ne pas noter non plus l’absence de confiance accordée au dossier par Jean-Claude Killy, personnalité ô combien emblématique de l’olympisme français : « Depuis six mois, on ne l’a vu qu’une fois », souligne, dépité, un membre de la délégation. L’absence, enfin, de Nicolas Sarkozy à Durban où avait lieu le vote mercredi, peut-être trop assuré de la défaite annécienne pour se risquer à un soutien, n’a fait qu’entériner une faillite diplomatique, alors même que les chefs d’Etat allemand et sud-coréen avaient, eux, fait le déplacement.
Certes, Annecy faisait figure de petit poucet lors du scrutin de mercredi ; mais de là à ne compter que 7 voix sur 95 possibles, contre 25 à Munich et 63 pour Pyeongchang, il y a tout de même un pas, celui qui conduit de la défaite à l’humiliation. Annecy ne peut même pas se consoler en se disant qu’elle perd la tête haute ; dans les dernières heures, les attaques à la limite de la correction avaient fusé ; « Les JO ne sont pas faits pour récompenser une compagnie ou un pays », avait ainsi lancé Charles Beigbeder, le patron de la candidature française. « Nous ne sommes pas une mégalopole qui loue des montagnes », avait ajouté l’homme d’affaires dont l’absence totale d’expérience dans le sport a sans doute également pesé. Entre l’arrogance et le manque de professionnalisme de ses principaux dirigeants, la candidature d’Annecy aura au moins montré quelle voie ne pas suivre si l’on veut obtenir les Jeux olympiques. Puisse la France s’en inspirer si elle espère organiser pareil événement, privilège qui ne lui a plus été accordé depuis 1992 avec Albertville. Et qui risque fort, serait-on tenté d’ajouter, de ne pas lui être accordé de sitôt.
Sixièmes JO en Asie
Trois olympiades d’été ont déjà été organisées en Asie : Tokyo (Japon) en 1964, Séoul (Corée du Sud) en 1988 et Pékin (Chine) en 2008. Par deux fois, les JO d’hiver ont eu lieu sur ce continent, au Japon en l’occurrence : Sapporo en 1972 et Nagano en 1998. Jusqu’ici, ce sont les Jeux de Séoul qui ont le plus fait parler, en raison du boycott de la Corée du Nord en 1988 qui souhaitait être impliquée dans l’organisation avec la Corée du Sud. Les Sud-Coréens avaient terminé quatrièmes au classement des médailles avec 33 médailles.
En qualité ( ? ) de contribuable annecien, je suis très content de ce vote ... nous l'avons échappé belle !!! projet ruineux en impôts divers et variés ... environnement annecien saccagé ... ouf ...
Je me demande si les risques de grèves et les 35h n'ont pas inquiété les organisateurs. On sait qu'en Asie, les gens se tueront au boulot pour que tout se passe bien et feront tout pour être organisé. Chez nous chacun veut faire sa loi ou défendre son clocher et si on n'est pas content on le fait savoir et on va bouder en pleine competition (voir les Bleus en Afrique du Sud qui ont donné à la France une sacré mauvaise image). Et puis ceux qui gachent tout à la dernière minute sur un coup de tête (Zidane), les syndicats qui choisissent le plus mauvais moment pour s'énerver. Non, on ne peut pas compter sur les Français, il y a même des blagues là-dessus
C'EST LA CHANSON "on se voyait déjà" que de problèmes de personnes et tout celà c'était du chacun pour soi..quelle ambiance en montagne et bien moi je dis tant mieux, surtout pout les contribuables, quand certaines villes sont encore dans le rouge depuis les Jeux olympiques d'hiver en France...en tous les cas, nous sommes pas bons dans nos projets.!!!!
de toute façon la france n:est pas bonne pour realiser des grands jeux on a vue se que cest passe a auberville ilsz continuand de payer des impots pour combler le didicit que sa a engendrémais on sais toujour qui doit payer mas on sais pas qui se met plein les poches avec l;argent du contribouable
288500 points
5570 commentaires
En savoir plus sur HeyBaal
203400 points
3716 commentaires
En savoir plus sur nellyolson
155550 points
2987 commentaires
En savoir plus sur Bluesun
150550 points
2433 commentaires
En savoir plus sur pasloi
99900 points
1686 commentaires
En savoir plus sur Jakyburn