En football, il arrive que le génie ne suffise pas. Dans l'histoire des Bleus, de nombreux joueurs programmés pour réussir sont passés à côté d'une immense carrière. Retour sur quelques talents gâchés.
Au regard de leur talent, tout le monde les voyait atteindre les sommets du football mondial. Et puis finalement... rien. Qu'ils aient été trop tendres pour saisir leur chance, soient arrivés en même temps qu'un joueur de génie ou aient vu leur carrière entravée par les blessures, tous ont un point commun : ils ont manqué leur rendez-vous avec les Bleus et donc avec l'histoire.
La génération des Cantona, Ginola et autre Papin possédait sans doute davantage d'individualités talentueuses que celle qui lui a succédée et qui est montée sur le toit du monde un soir de juillet 1998. Mais la chance ou le destin - au choix - en a décidé autrement. A eux trois, ces monstres sacrés du football français ne totalisent même pas le nombre de sélections du recordman des Bleus : 116 (54 pour Canto, 45 pour JPP, 17 pour Ginola) contre 142 pour Lilian Thuram.
Il y a ceux comme José Touré ou Djibril Cissé que la providence n'a pas vraiment aidé. Le premier, champion olympique en 1984, qui avait amplement participé à la qualification des Bleus pour le Mondial mexicain en 1986, s'est gravement blessé au genou. Il ne retrouvera jamais le niveau qui avait fait de lui « le Brésilien », son surnom. Cissé, lui, a tout connu : suspendu pour l'Euro 2004, il s'est fracturé la jambe avant le Mondial 2006, n'a pas été retenu par Domenech en 2008 et faisait partir des 23 mutins de Knysna en 2010. Les jeunes d'aujourd'hui appelle cela « la loose », un véritable art de vivre.
Et puis il y a ceux qui sont arrivés au pire moment (pour eux) : Daniel Bravo et Johan Micoud ont beau avoir été des joueurs élégants et racés quand on tombe en même temps que Michel Platini et Zinédine Zidane, on se dit forcément que dans une vie antérieur, on n'a pas été quelqu'un de bien. Quelle carrière aurait eu Daniel Bravo, qui est arrivé en bleu au moment où le joueur de la Juve était au sommet, si Michel Platini n'avait pas été cet immense joueur ? On ne le saura jamais, mais peut-être que lui aussi aurait raflé un Ballon d'or. Et si Johan Micoud était né une dizaine d'année plus tard, il serait probablement ce meneur de jeu qui manque tant, aujourd'hui, à l'équipe de France ?
Avec tous ces exemples sous les yeux, Hatem Ben Arfa, dont la carrière suivait le même sens que ces prédécesseurs à l'occasion de faire changer les choses. Rappelé par Laurent Blanc près de deux ans après sa dernière sélection, le joueur de Newcastle a une chance en or d'inscrire son nom dans la colonne des joueurs qui ont marqué positivement l'histoire des Bleus. L'ex-Lyonnais a le caractère d'un Cantona, comme Cissé il a connu une grave blessure et à l'instar de Micoud il appartient à une génération talentueuse… A lui toutefois de se tracer un destin à la hauteur des attentes que son génie suscite.
Comme en 2010, l'équipe de France n'a pas réellement fait honneur à ses supporters durant ...
5 commentaireson pourra dire tout de ces bons joueurs, mais la chance d'avoir une carriere exemplaire fait aussi partie de la vie d'un homme....Qui sait si Sarko n'avait pas été président de la république?
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