Après leur tentative de putsch jeudi dernier, les racingmen ont été convoqués par leur président mercredi. Sébastien Chabal est lui tout près du Stade Français.
Les Racingmen vont encore devoir attendre quelques heures avant d'être fixés sur leur sort. Auteurs d'une révolte rassurante samedi lors du deuxième acte de la rencontre face à Clermont, les Ciel et Blanc sauront mercredi de quoi leur avenir sera fait. D'ici là, ils vont encore devoir composer avec un entraîneur, Pierre Berbizier, qu'ils ont rejeté en masse la semaine passée et dont ils ne supportent plus les méthodes ni le caractère. Leur président, Jaky Lorenzetti, a en effet décidé de s'octroyer deux jours de réflexion supplémentaire pour décider de l'avenir à court terme de son club. Car c'est bien de cela qu'il s'agit. Pris entre l'enclume et le marteau, l'ancien patron de Foncia est toujours dans l'expectative.
Samedi, après la défaite des siens à Clermont (31-13), il a réaffirmé son soutien total à son manager : « Il n'y a pas l'épaisseur d'un papier à cigarette entre Berbizier et moi. » Il pourrait pourtant bien être obligé de se séparer de son complice. Les deux jours de réflexion supplémentaires demandés à ses joueurs semblent d'ailleurs aller dans ce sens. Car malgré l'opération séduction menée par Pierre Berbizier ce week-end, les joueurs ne sont pas décidés à revenir en arrière. L'un d'eux a d'ailleurs confié dans les colonnes de L'Equipe : « On espère qu'il ne sera plus là à Lyon. » Jaky Lorenzetti ne peut ignorer ce désaccord profond et, même s'il semble encore croire à la possibilité de recoller les morceaux, la chance de rapprocher les différents partis est proche du zéro. On en saura donc plus mercredi. A l'issue de la « réunion d'information » qu'il a convoqué, le président du Racing-Métro tiendra une conférence de presse.
Et pendant ce temps-là, Sébastien Chabal se rapproche inexorablement du Stade Français. « Caveman », qui a précipité cette révolte en short en claquant la porte du Racing, pourrait très vite rebondir chez le voisin parisien. Les discussions sont avancées entre Thomas Savare, le président du Stade Français et le rugbyman préféré des français. Le salaire du joueur (il touchait 65.000 euros bruts mensuels au Racing), qui apparaissait comme un véritable frein à la venue de Chabal n'en est plus un. Le joueur a en effet expliqué sur RMC : « Je suis un des rares joueurs de rugby qui n'a pas besoin de son salaire pour vivre. » En clair, il serait prêt à accepter une baisse considérable de ses émoluments pour retrouver les terrains. Une chose est sûre, à 34 ans, il n'entend pas attendre jusqu'au mois de juillet pour retrouver un club et jouer au rugby. Tous les ingrédients semblent réunis pour que Chabal rejoue au rugby à Paris. Pas sûr que son ancien président, Jaky Lorenzetti, apprécie le pied de nez.
Au terme d'une saison compliquée et décevante, Pierre Berbizier, manager du Racing-Metro, a été ...
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